PRÉCISIONS DÉTAILLÉES

AU SUJET DU 1ER FONDEMENT DE MON ENGAGEMENT POLITIQUE

 

RÉPONDRE AUX PRÉOCCUPATIONS DE NOTRE MONDE

À part les soins de santé qui dépendent d’une autre juridiction, trois (3) choses préoccupent particulièrement les citoyennes et citoyens à Drummondville :

  • L’état de nos rues

  • Le sentiment de sécurité

  • Le coût pour se loger

L’ÉTAT DE NOS RUES

  • Avec le conseil municipal et la fonction publique, il faut trouver des solutions pour mieux construire nos infrastructures et procéder à l’entretien préventif pour éviter que tant de nids de poule continuent d’apparaitre.

  • Les travaux de monsieur Alain Carter professeur au département de génie de la construction de l’École de technologie supérieure (ÉTS) et codirecteur du Laboratoire sur les chaussées et matériaux bitumineux, devraient nous inspirer.  Il devrait en être de même des initiatives de prévention de la Ville de Dieppe au Nouveau-Brunswick;

  • Le nid-de-poule n’est pas un phénomène purement drummondvillois, mais il faudra s’inspirer des meilleurs pour en éviter la formation;

  • Ça veut probablement dire dépenser plus, mais surtout, dépenser mieux;

  • Si l’on veut majorer le budget accordé à l’entretien de nos rues, il faudra nécessairement décider dans quel secteur on dépensera moins.  Ça devra faire l’objet d’un débat dont le résultat ne peut être déterminé à ce stade-ci, mais dont les citoyennes et citoyens doivent être conscients et tenus informés;

 

LE SENTIMENT DE SÉCURITÉ DEVIENT UN ENJEU POUR PLUSIEURS PERSONNES

  • Certains endroits sont moins sûrs maintenant ou donne un sentiment d’insécurité.

  • Au centre-ville, certains commerces ferment plus tôt pour éviter que leurs employées sortent de leur place d’affaires à 21h00, à la noirceur.

  • Sans être alarmiste, il faut outiller le mieux possible nos ressources pour allier prévention, intervention sociale et répression dans nos quartiers où on se sent moins en sécurité; 

  • La Ville est déjà dotée d’un Conseil scientifique. Pour nous conseiller, il faudra l’élargir afin d’y intégrer des spécialistes des sciences sociales telles que le travail social, la sociologie, l’ethnologie et la criminologie comme moyen d’améliorer notre « vivre ensemble ».

 

LE COÛT POUR SE LOGER

  • Au-delà d’une crise de disponibilité, nous vivons d’abord et avant tout une crise « d’abordabilité » des loyers, sans parler de la situation critique au niveau de l’hébergement temporaire supervisé.  Je réfère ici notamment à nos sans-abris;

  • Il est temps de procurer à beaucoup plus de citoyennes et citoyens, un logement dont le prix conviendra davantage à leurs moyens. Voilà un défi de longue haleine qui nécessitera une planification consistant à sortir ou construire à long terme, environ 20 % des logements du marché de la spéculation immobilière pour en confier la gouvernance à des coopératives d’habitation ou des organismes à but non lucratif. Nous devrons fixer des cibles intérimaires ambitieuses pour atteindre un jour cet objectif;

  • Présentement à peine 2.8 % de notre parc immobilier est qualifié de logements communautaires ou à prix modique. Les économistes et, en général, le monde municipal s’entendent que pour rééquilibrer le marché du logement, 20 % du parc immobilier doit sortir de la logique de la spéculation. Tout le monde comprendra qu’il faudra déployer des moyens financiers importants dans les années à venir.  Cela signifie :

    • Faire pression sur les gouvernements pour qu’ils investissent davantage dans des programmes pertinents et pour aller chercher notre juste part;

    • Consacrer une plus large part de notre propre budget à ce chapitre, même s’il faut admettre qu’il s’agit d’abord et avant tout d’une responsabilité provinciale à laquelle participe généralement le gouvernement fédéral. Pour ce faire, le conseil municipal aura sans doute des choix budgétaires difficiles à faire. Il nous faudra du courage politique;

      • À ce sujet, espérons que le prochain budget fédéral attendu cet automne remplira la promesse d’investissements pour le logement abordable, répétée par le premier ministre Carney;

    • Solliciter des investissements privés dans un fond permettant de financer, avec la Ville, des projets immobiliers pour des logements communautaires;

    • Maintenir nos exigences pour que les nouveaux immeubles de nos promoteurs immobiliers offrent en partie du logement abordable;

  • Plusieurs milliers de Drummondvillois et Drummondvilloises paient un loyer qui dépasse, souvent de beaucoup, une proportion de 30% de leur revenu. C’est le seuil acceptable considéré par la plupart des spécialistes en gestion de budget personnel. D’autres jeunes personnes prolongent leur vie chez leurs parents, étant dans l’incapacité financière de se trouver un logement à un prix décent;

  • Il faut redonner à nos moins fortunés, un pouvoir économique qu’ils ont perdu au fil du temps. Chez nous, dans les cinq (5) dernières années, le prix des loyers a augmenté bien davantage que le revenu moyen.

  • Au recensement de 2021, on dénombrait, chez nous, près de 6 000 personnes dont le prix du loyer était excessif. Les quatre (4) dernières années ont empiré cette situation.  La présence de plus en plus de sans-abris nous en fait prendre conscience, mais nous ne voyons pas toutes celles et tous ceux qui, dans l’incapacité de payer leur loyer, sont temporairement accueillis par un membre de la famille ou un ami.

  • Dans l’état des choses, on ne peut se contenter d’objectifs de 250 nouveaux logements communautaires par année. Drummondville doit avoir plus d’ambition!

  • En somme, je voudrais moins de spéculation, mais plus de dignité.

 

MALGRÉ TOUT,  L’HÔPITAL ET LES SOINS DE SANTÉ

  • Bien entendu, la santé est de juridiction provinciale et ce n’est pas l’Hôtel de Ville qui fera naitre le prochain hôpital.  Néanmoins, les gens souhaitent que leur premier magistrat s’engage dans cette cause et plaide en faveur de la population de Drummondville auprès des autorités et de nos députés.

  • C’est ainsi que je crois que la mairie doit s’engager dans cette veine, non seulement pour insister sur l’inscription d’un nouvel hôpital régional au Plan québécois des infrastructures (PQI), mais également pour dénoncer l’injustice régionale dont les Drummondvilloises et les Drummondvillois sont victimes quant à l’accès à des soins de santé.  En effet, on remarque que notre population doit se rendre ailleurs pour être traitée par divers spécialistes, ce qui arrive beaucoup moins aux gens de plusieurs villes comparables à la nôtre. 

  • On dirait que c’est entré dans nos mœurs, mais cette injustice ne saurait durer.  Nous connaissons probablement tous, une personne qui doit bénéficier d’une dialyse à Victoriaville, Trois-Rivières ou Sherbrooke, pour ne citer que cet exemple. 

  • Nous méritons davantage de respect de la part des autorités médicales;

  • En tant que maire, je voudrais me faire l’avocat de ces trop nombreux patients qui doivent parcourir de nombreux kilomètres pour obtenir des soins spécialisés.

  • Avec le conseil municipal, je souhaite explorer toutes les façons de bonifier nos interventions et faire le point avec l’actuelle coalition pour un hôpital régional afin de peaufiner nos stratégies et interventions.